La Côte d’Ivoire accueillera le 5 juin la Journée mondiale de l’Environnement, avait annoncé lundi 13 mars dernier par le ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement Durable, Jean-Luc Assi, lors de la cérémonie de lancement de cet événement à Abidjan.
“La Côte d’Ivoire est cette année le pays hôte de la Journée mondiale de l’environnement”, organisée chaque année par l’ONU, a déclaré le ministre.
Le thème de cette édition est “les solutions à la pollution plastique”, “un fléau qui nous menace tous”, a précisé M. Assi.
Plus de 150 pays participeront à cette journée, dont le cinquantenaire sera célébré cette année.
Jean-Luc Assi a affirmé l’engagement de l’Etat ivoirien qui souhaite être “un modèle en matière de développement durable”.
La Côte d’Ivoire a ratifié l’accord de Paris sur le climat entré en vigueur en 2016, pour maintenir la température moyenne mondiale en dessous de 2°C.
Le gouvernement ivoirien avait également décidé, en mai 2013, d’interdire la production, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques.
Mais l’entrée en vigueur de cette décision en novembre 2014 avait déclenché une manifestation de commerçants à Abidjan et elle est aujourd’hui très peu appliquée dans le pays.
Cette édition fait suite à une résolution adoptée en 2022 par l’Assemblée des Nations unies visant à établir un “instrument” juridique “contraignant” sur la pollution plastique, prévu pour fin 2024.
Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, dont la moitié est conçue pour un usage unique.
Il est à noter que depuis le lundi 29 mai, 175 pays sont réunis à Paris pour élaborer les premiers contours d’un traité contre la pollution plastique et que les négociations sont bloquées sur le fond parce que les pays n’arrivent pas à s’entendre sur les règles d’adoption finales du texte.
Entre 19 et 23 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les lacs, les fleuves et les océans, estime-t-il.