Washington, États-Unis
30 avril 2024
Le Fonds monétaire international (FMI) avait annoncé le vendredi 16 février être parvenu à un accord avec le gouvernement ivoirien en vue d’un prêt de 1,3 milliard de dollars, afin d’aider le pays à préparer sa transition énergétique et à lutter contre les effets du réchauffement climatique.
Le prêt est réalisé dans le cadre du Fonds pour la résilience et la soutenabilité (RSF) qui permet au FMI des prêts de plus longue durée assortis d’un remboursement différé permettant aux pays bénéficiaires de financer les investissements nécessaires pour s’adapter aux effets du réchauffement climatique et préparer leur transition.
Ce prêt vient s’ajouter au programme déjà en cours, d’un montant total de 3,5 milliards de dollars.
“𝐋𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐱𝐩𝐨𝐬𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐯𝐮𝐥𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐮𝐥𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐳𝐨𝐧𝐞𝐬 𝐜𝐨̂𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬. (…) 𝐋𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐫𝐢𝐬 𝐥’𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐝𝐮𝐢𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭𝐬 𝐧𝐞́𝐟𝐚𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐨𝐧𝐭 𝐦𝐢𝐬 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬”, a déclaré le chef de mission dans le pays, Olaf Unteroberdoerster, dans le communiqué.
La Côte d’Ivoire qui affiche une croissance robuste depuis plus de dix ans – 7% sont projetés pour 2024 – est vue comme un des pays les plus dynamiques de l’Afrique de l’ouest. Elle reste toutefois dépendante de l’aide extérieure, notamment du FMI qui a annoncé le 08 avril dernier qu’il avait validé le versement d’une nouvelle tranche de financement, d’un montant de 574 millions de dollars, après la finalisation des premiers rapports d’étape sur place.
Le pays a lancé plusieurs programmes d’investissements, notamment dans le secteur-clé du cacao, afin de se doter d’une industrie de transformation, qui est jusqu’ici principalement réalisée hors du pays, pourtant premier producteur mondial.
Elle souhaite également améliorer sa production agricole afin d’augmenter ses exportations vers les autres marchés africains.
Humaniterre avec AFP






