SOUND OF FREEDOM est un film atypique non pas tant à cause de son contenu quoique -que pour la totale dichotomie entre l’accueil triomphal que lui fait le public et le traitement que lui réserve les médias mainstream qui soit l’ignorent totalement soit le dénigrent.
Sorti le 04 juillet 2023 aux États Unis en même temps que Indiana Jones. .Ce «petit film» qui a coûté 14,5 millions de dollars et n’est distribué que dans peu de salles, a battu tous les blockbuster à plate couture en rapportant 15 millions de dollars dès le premier jour ! Il en est à 125 millions de dollars 20 jours après!
Inspiré d’un histoire vraie, celle de Tim Ballard, un ancien agent du gouvernement des Etats-Unis.
À Tegucigalpa, au Honduras, Roberto, pauvre père de deux enfants, est approché par une ancienne reine de beauté, Gisselle. Elle lui propose de lui faire signer des contrats de mannequinat pour ses jeunes enfants, Miguel et Rocío. Roberto accepte et les emmène à la séance photo. Un peu plus tard, quand il revient chercher ses enfants, ils sont partis. Volatilisés! Il est révélé que le père de famille a été piégé par un réseau international de traite humaine et ses enfants, vendus pour être utilisés comme esclaves sexuels.
À Calexico, en Californie, Tim Ballard est un agent spécial du Homeland Security Investigations (HSI), où il arrête les personnes qui possèdent et distribuent du matériel pédopornographique. Lors d’une mission de sauvetage, il retrouve Miguel et celui -ci lui raconte son histoire et lui fait promettre de retrouver sa soeur Rocio, toujours portée disparue.
Distribué par Angel Sudios et produit par Eduardo Verástegui,le film repose sur le travail de Tim ballard, le fondateur d’Operation Underground Railroad (O.U.R.)créée en 2015, une organisation à but non lucratif qui lutte contre la traite des êtres humains.L’intrigue est donc centrée sur la lutte contre le traffic humain et surtout l’exploitation sexuelle des enfants.
Il n’est distribué pour l’instant qu’aux Etats-Unis et au Canada et au vu du raz de marée qu’il provoque dans les salles et dans les coeurs de ceux qui l’ont vu, on pense qu’il sera bientôt distribué dans les autres pays. Au casting , on retrouve Jim Caviezel, Mira Sorvina entre autres, il a été réalisé par Alejandro Gomez Monteverde.
A HUMANITERRE, nous ne nous sentons pas du tout concernés par les polémiques autour de ce film. C’est un film qui met en lumière l’un des plus grands fléau de l’humanité, la traite des êtres humains et sa face la plus hideuse l’exploitation sexuelle des enfants. Comment se mobiliser et se battre contre cette horreur si l’on n’en parle pas, si l’on ne sensibilise pas, si l’on ne montre pas l’indicible ? Il faudrait plus de film qui dénoncent les horreurs que des hommes commettent dans nos sociétés contre les plus vulnérables. La trafic humain est un trafic international et n’épargnent aucun pays , aucun territoire et faits alarmants selon l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) «Les niveaux d’impunité sont également plus élevés en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Les pays de ces régions condamnent moins de trafiquants et détectent moins de victimes que le reste du monde. Dans le même temps, les victimes de ces régions sont identifiées dans un plus grand nombre de pays de destination que les victimes d’autres régions.» Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en 2022, on évaluait à 6 millions de personnes en situation d’exploitation sexuelle dans le monde et la proportion de femme et de fille était de 5 millions.
Ce trafic doit être sans cesse dénoncé et mis en lumière
AKA /HUMAN